McKinsey : une relance rapide pour l’industrie automobile ?

La célèbre société de conseil McKinsey & Company a publié un rapport dès le 25 mars, avec un certain nombre de chiffres qui restent pertinents pour le reste de l’année.

Ce rapport de 57 pages examine la propagation du virus et son impact sur la société et l’économie. Si l’on examine la composante économique du rapport (voir le graphique), les prévisions pour l’industrie automobile semblent – et c’est tout relatif – meilleures que celles de nombreux autres secteurs.

McKinsey s’attend à ce que le secteur de l’habillement, de la mode et des produits de luxe redémarre à la fin de ce trimestre et certainement au début du troisième trimestre. Elle sera suivie immédiatement par l’industrie automobile, qui devrait s’attendre à une reprise au troisième trimestre 2020. Pour le secteur du voyage et de l’aviation, un scénario très sombre est avancé, avec seulement une reprise au premier et au deuxième trimestre de l’année prochaine.

Le préjudice économique (considérable) se mesure notamment à la baisse moyenne de la valeur des actions des sociétés cotées en bourse. Pour l’industrie automobile, une baisse moyenne de 35 % a été enregistrée depuis le début de la crise. Ce chiffre a déjà été tempéré par les nombreuses mesures de soutien que les gouvernements du monde entier prennent pour soutenir leur économie.

Le chemin de la relance

Bien que le rapport de McKinsey puisse être modérément positif pour le secteur automobile, le chemin de la reprise, selon le rapport, sera encore cahoteux. Avant le Covid-19, un certain nombre de facteurs, tels qu’un marché en déclin (surtout en Chine) et des conflits commerciaux internationaux, avaient déjà mis la branche automobile sous pression. À cela s’ajoutent les normes d’émissions plus strictes et les énormes investissements dans l’électrification.

L’économie chinoise a déjà redémarré, mais des problèmes logistiques subsistent, tels que le faible niveau des stocks et la rupture de l’approvisionnement auprès des fournisseurs.

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus d’usines dans le monde entier annoncent la reprise de l’assemblage. Beaucoup dépendra de la demande du marché. Il est essentiel que les constructeurs réagissent le plus rapidement possible. Aussi et surtout du point de vue des coûts. Les usines d’assemblage qui produisent en dessous de leur capacité sont déficitaires. Et lorsque la demande augmente soudainement, il est important de maintenir les délais de livraison aussi courts que possible. Les constructeurs devront trouver cet équilibre dans les mois à venir.

#Auto

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