Selon le spécialiste RH SD Worx, le nombre d’employés disposant d’une voiture de société reste stable : un sur trois en bénéficie. Par contre, pour les plus jeunes employés, ce nombre tombe à moins d’un sur cinq (17,7%). L’octroi d’une voiture de société reste très lié à la fonction et continue à constituer un outil important dans « la guerre pour le talent ».
En 2018, un employé sur trois (soit 33,4 %) possédait une voiture de société. Un pourcentage quasiment identique à celui d’il y a cinq ans (34,9%). La valeur catalogue moyenne des voitures de société en 2018 était de de 31.959 euros (options et TVA comprises, hors remise). Concrètement : la moitié des voitures sont plus chères que ce montant, la moitié d’entre elles sont moins chères.
Moins fréquente chez les jeunes
Pour les nouveaux employés (de moins de 25 ans), moins d’un sur cinq (17,7%) dispose d’une voiture de société dès son entrée en fonction. La valeur catalogue moyenne y est également inférieure, à savoir 25.706 euros.
43,4% des détenteurs d’une voiture de société travaillent dans des entreprises de maximum 50 travailleurs. Dans les grandes entreprises de plus de 500 collaborateurs, ce pourcentage diminue, car moins de fonctions donnent droit à une voiture.
L’écart le plus important en termes de valeur catalogue est observé dans les plus grandes sociétés de 1.000 travailleurs et plus. On y retrouve des voitures d’une valeur catalogue de €14.518 à €47.897.
SD Worx se base sur des observations auprès de plus de 100.000 employés et plus de 10.000 employeurs.
“Ne pas écarter la voiture de société”
Conclusion de Françoise Boulanger, consultant Reward chez SD Worx :« Il ne faut pas écarter la voiture de société, généralement des véhicules de leasing remplacés tous les quatre ou cinq ans. Dans la « guerre au talent », elle reste souvent une « valeur sûre » dans le paquet de rémunération de nombreuses fonctions, d’une part parce que les déplacements font partie de la fonction et, d’autre part, comme l’un des divers éléments de rémunération avec lesquels l’employeur veut récompenser et engager le travailleur. Bien que de plus en plus de travailleurs aient également leur mot à dire dans ce domaine par le biais de plans de rémunération flexibles. Tout le monde ne s’attache pas pendant longtemps à une grosse voiture de société coûteuse. Le fait de pouvoir échanger cette voiture contre un modèle plus petit et de la compléter avec d’autres avantages extralégaux procure également une grande satisfaction. »
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