MG se porte bien dans notre pays. La marque chinoise aux racines britanniques, lancée juste avant la période corona, a fait une ascension remarquable dans le palmarès des ventes ces dernières années. Avec sa gamme de modèles largement électrifiée et proposant un excellent rapport qualité/prix, elle séduit sans peine les acheteurs à budget serré. Et si tout ce que MG nous avait proposé jusqu’ici n’était qu’un avant-goût ?
Faites entrer la MG3 Hybrid+ ! Un modèle challenger, hybride autorechargeable, prêt à en découdre avec ses homologues du segment B, et proposé à… à peine plus de 20.000 € ! Sans oublier toujours la garantie standard MG de 7 ans ou 150.000 km.
Sous cette carrosserie aux feux élancés terminée par un hayon se cachent 4,11 mètres de voiture, soit l’un des gabarits les plus généreux du segment. La MG3 est ainsi plus grande que ses principales rivales hybrides, comme la Toyota Yaris ou la Renault Clio. Une auto qui offre, dès la version de base, un combiné d’instruments numérique de 7 pouces, un écran d’infodivertissement de 10,25 pouces, les interfaces Android Auto/ Apple CarPlay et la climatisation automatique. Et bien sûr un coffre de 293 litres, pour accueillir les bagages ou du chargement. C’est plus que les autres hybrides du segment B, mais moins que les rivales « classiques » à moteur thermique, pour une raison très simple…
Une batterie gigantesque !
Gigantesque, selon les critères de référence pour les voitures hybrides aurechargeables. La MG3 ne s’appelle pas Hybrid+ pour rien. La capacité de sa batterie est de 1,83 kWh et la voiture peut rouler en mode 100% électrique jusqu’à 60 km/h. Au-delà et jusqu’à 80 km/h, le 1,5 litre à essence peut se transformer en générateur, et se caler sur un régime optimal pour alimenter la batterie, tout en soignant sa consommation. La preuve ? Notre relevé de 4,6 l/100 km noté à l’issue d’un essai en plein cœur de la Hesbaye. Un résultat qui laisse penser que cette MG récupérera certainement à la pompe le supplément de prix qu’elle réclame à l’achat, par rapport aux modèles à moteur à combustion « ordinaires ».
Tant qu’à parler du groupe motopropulseur, on précisera qu’avec ses 195 ch, la MG3 fait preuve d’un bel enthousiasme sur la route, et boucle le 0 à 100 km/h en seulement 8 secondes. L’ensemble est couplé à une boîte de vitesses automatique dont la particularité et de n’offrir que 3 rapports. Comme dans les années 50… mais avec un ensemble qui fonctionne aujourd’hui tout en douceur, en limitant au maximum les bruits de moteur trop intrusifs. La MG3 se laisse conduire du bout des doigts, et le sourire aux lèvres ne nous est pas venu que par les paysages époustouflants rencontrés lors de cet essai.
Un bémol ?
Bien sûr, on peut toujours noter quelques légers défauts sur cette MG3. On ne s’attardera pas sur les plastiques durs de l’habitacle, plutôt courants dans ce segment, ni sur l’espace aux jambes relativement faible pour les passagers de la deuxième rangée. En revanche, la garde au toit aux deux rangs est assez limitée, un vrai défaut pour les personnes mesurant plus de 1,85 m. Pour le reste, on note aussi pas mal de fonctions difficilement accessibles via l’interface embarquée de la voiture. Enfin, la banquette arrière n’est rabattable qu’en une seule pièce.. mais MG nous informe que ceci devrait changer bientôt.
Une voiture à budget serré pour les particuliers… et pour les flottes ?
Alors que la MG4 est surtout appréciée comme une voiture d’entrée de gamme par les flottes, la MG3 devrait s’acquitter de cette tâche auprès des particuliers. Cela dit, nous lui pressentons également un certain succès auprès des petites flottes et de ceux qui ne se sentent pas encore tout à fait prêts pour la conduite électrique, grâce aussi à ses faibles émissions de CO2 et à sa consommation réduite.
