Voici le profil du conducteur de voiture électrique

Qui conduit un véhicule électrique aujourd’hui ? Sur la base de cette question, le fabricant de bornes de recharge Powerdale et la Vrije Universiteit Brussel (VUB) ont mené une enquête. Une enquête qui a donné des résultats surprenants.

Le conducteur moyen de véhicule électrique (EV) est âgé de 47 ans, plus instruit et vit dans une maison à quatre façades. C’est la première conclusion que Mobi, le centre de recherche sur la mobilité, la logistique et la technologie automobile de la VUB, tire de cette enquête. Un profil pas si illogique… C’est ce qui ressort d’une enquête menée auprès de 489 conducteurs possédant une voiture hybride ou électrique.

“Les personnes qui sont les premières à adopter une nouvelle technologie font souvent partie de ce groupe”, explique Lieselot Vanhaverbeke, professeure au centre Mobi. Son équipe a cartographié les “e-conducteurs” belges pour le compte de Powerdale. “Ce profil suit la courbe d’adoption classique. Aujourd’hui, la conduite électrique est enore adoptée par la catégorie des ‘early adopters’. Ils sont fans de la première heure et sont prêts à payer plus pour la technologie.”

Un quart ne recharge jamais à domicile

Ce qui est frappant, cependant, c’est le comportement de ces conducteurs d’EV en matière de recharge. Ils sont en effet 22 % à ne jamais recharger à la maison, mais seulement au travail ou sur la route. Parce qu’ils ne disposent pas d’une borne de recharge à la maison, par exemple, ou parce qu’ils rechargent gratuitement dans d’autres endroits. Pourtant, le résultat n’est pas si “choquant” en comparaison avec d’autres pays.

“Aux Pays-Bas, ce chiffre est de 33 %”, précise le professeur Vanhaverbeke. “Cela prouve que les gens peuvent aussi adopter la conduite électrique sans avoir à disposer de leur propre borne de recharge à la maison. Même si cela nécessite bien sûr des investissements supplémentaires dans les espaces publics et dans les entreprises.”

Franchir le pas vers le grand public

Les premiers adoptants passent donc sans problème à la conduite électrique. Mais comment faire en sorte que les autres suivent ? Selon le directeur technique de Powerdale, Alain De Cat, il existe un certain nombre de domaines à améliorer : “Tout d’abord, nous devons simplifier à tous les niveaux. Toutes les informations sur la conduite électrique doivent être compréhensibles, transparentes et accessibles à un large public. Aujourd’hui, la conduite électrique reste souvent trop complexe pour ceux qui ne s’intéressent pas à la technologie.”

Sur le plan technologique, on peut également attendre des évolutions, comme la standardisation des bornes de recharge et des batteries, ainsi que l’émergence du vehicle-to-grid, qui permet d’utiliser sa voiture comme une batterie domestique.

Enfin, Alain De Cat considère que l’électromobilité évolue de deux façons. “D’une part, la voiture électrique sera de plus en plus centrale. Que peut offrir une telle voiture pour rendre la conduite électrique aussi pratique et agréable que possible ? Pensez, par exemple, aux applications intégrées ou aux kilomètres gratuits.” D’autre part, une voie parallèle se développe également avec la mobilité en tant que service”, estime le directeur technique de Powerdale. Avec le MaaS, nous passons de la possession d’une voiture à son utilisation. “Ces deux concepts semblent contradictoires, mais ils visent des utilisateurs différents. Ils peuvent donc parfaitement coexister.”

Cet article vous a été présenté par Powerdale. Retrouvez ici toutes les informations sur leurs services.

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