Speed pedelec, cyclomoteur et vélo rapide à assistance électrique (VAE) : trois modes de déplacements proches, tous régis par des règles différentes. Pourtant, ils sont parfois rangés dans la même catégorie. C’est le cas pour les speed pedelec (VAE jusqu’à 45 km/h) et les cyclomoteurs de classe B. Sans doute faudra-t-il veiller à uniformiser la réglementation…
Casque
Un conducteur de speed pedelec ou de cyclomoteur n’a pas les mêmes obligations en termes de casque.
Les conducteurs de cyclomoteurs de classe A sont tenus de porter un casque moto homologué. Idem pour les cyclomotoristes de classe B.
Les utilisateurs de vélos rapides à assistance électrique (VAE) dont la vitesse ne dépasse pas 25 kilomètres par heure, se voient seulement conseiller de porter un casque vélo.
Les utilisateurs de speed pedelecs ont, eux, l’obligation de rouler casqués, mais ils peuvent porter un casque vélo plus léger avec protection des tempes.
Assurances
Les cyclomotoristes des classes A et B ont l’obligation de conclure une assurance.
Pour les vélos à assistance électrique (jusqu’à 45 km/h aussi), cette obligation n’existe que si le moteur électrique peut aussi fonctionner en mode autonome. Sans pédalage, donc.
Âge
Enfin, l’âge intervient également.
Il faut avoir au moins seize ans pour prendre le guidon d’un cyclomoteur de classe A ou B. Idem pour les speed pedelecs. Dans certains pays, cet âge a été abaissé à 15 ans.
Les vélos à assistance électrique d’une puissance inférieure à 250 W ne sont pas soumis à une limite d’âge.
Vent en poupe pour les speed pedelecs
Ce sont des chiffres émanant de FEBIAC : les ventes de cyclomoteurs de classe A et de classe B ont augmenté de 47,5 % sur les sept premiers mois de l’année.
Cette croissance s’observe surtout au niveau des speed pedelecs (vélos rapides à assistance électrique).
On retrouve ainsi sept marques de speed pedelecs – Stromer en tête – dans le top 10 des immatriculations. Le succès des speed pedelecs s’explique en partie par les formules de leasing proposées.
Malgré tout, “le cyclomoteur ‘classique’ a encore un rôle à jouer, en tout cas pour les trajets domicile-travail assez longs en ville ou entre les villes et les zones extérieures”, souligne-t-on chez FEBIAC.
Selon ses membres, “une grande partie de la population choisit un mode de déplacement sans pédalage. Et ce, malgré les mesures que les pouvoirs publics prennent pour stimuler l’usage du vélo pour des raisons de santé. De plus, il y a des gens qui estiment qu’ils arrivent malgré tout en sueur à destination en employant un speed pedelec. En effet, c’est toujours eux qui doivent actionner les pédales.”
Croissance aussi pour les cyclomoteurs électriques
Les acquéreurs de cyclomoteurs ont le choix entre des modèles à moteur essence et des modèles à propulsion électrique.
La majorité des cyclomoteurs classiques appartient encore au premier type. Cependant, le nombre des cyclomoteurs électriques augmente.
En Flandre surtout ! Cela tient aussi à l’attitude positive des autorités envers les véhicules électriques.
Depuis cette année, l’immatriculation d’un véhicule de ce type ne coûte rien. Et, depuis le 15 avril, les autorités flamandes accordent aussi une prime Zéro Émission égale à 25 % du montant de l’achat. Avec un plafond de 1 500 euros.
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