Le Grandland a été l’un des premiers SUV de taille moyenne à être équipé d’un groupe motopropulseur hybride rechargeable, mais une version tout électrique était attendue jusqu’à présent. Evidemment, il s’appuie sur les plateformes et composants du groupe Stellantis. Reste à savoir si le Grandland parvient à conserver suffisamment de singularité.
Visuellement, nous pouvons déjà répondre par l’affirmative : le Grandland reprend les éléments de design qui l’ont caractérisé tout au long de sa vie, bien qu’il soit davantage « tiré à quatre épingles » ici et là. À l’avant, on retrouve l’Opel Vizor, mais en 3D et avec le blitz Opel éclairé. À l’arrière, une bande lumineuse continue accentue le nom de la marque, également éclairé, écrit en toutes lettres.
A noter toutefois que le Grandland a subi une sérieuse poussée de croissance : 17 cm de plus en longueur, 6 cm en largeur et près de 2 cm en hauteur. Ce qui lui permet de s’insérer exactement entre les Peugeot 3008 et 5008, les deux autres voitures en attente sur cette plateforme STLA (bientôt rejointes par Citroën C5 Aircross, comme vous pouvez le découvrir dans notre vidéo suite au Mondial de l’Automobile de Paris).
Beaucoup d’espace
Le résultat, bien sûr, c’est plus d’espace supplémentaire. Le coffre du Grandland passe à 610 litres. Sur la banquette arrière, deux centimètres d’espace pour les genoux sont ajoutés. Cela peut sembler peu, mais cela fait du Grandland une voiture familiale pratique dans laquelle même des enfants de grande taille peuvent s’asseoir sur la banquette arrière pendant de longues périodes sans aucun problème.
Ces enfants auront bien sûr les écrans nécessaires en main. A l’avant du Grandland les choses sont un peu plus frugales. Opel est un adepte d’une forme légère de désintoxication numérique, de sorte que l’écran d’infodivertissement central incurvé (10 ou 16 pouces) peut être mis en mode pur, ne donnant que les informations essentielles. Cet écran est d’ailleurs complété par un petit écran derrière le volant et – alléluia ! – des boutons physiques pour, entre autres, la climatisation.
Quelles batteries ?
Le Grandland électrique est proposé en trois versions : d’abord avec une batterie de 73 kWh ou 82 kWh couplée à un moteur électrique de 213 ch sur l’essieu avant, ce qui permet une autonomie de 523 et 585 km respectivement, puis avec une transmission intégrale et une batterie de 97 kWh qui devrait offrir une autonomie de 700 km. La charge rapide, quant à elle, est toujours de 150 kW.
Vous voyez, chez Stellantis, on n’adhère pas vraiment à la manie de la puissance des voitures électriques. Et pourquoi faudrait-il y céder, d’ailleurs ? Les chevaux supplémentaires ne font que grignoter l’autonomie et ne peuvent que rarement être utilisés sur nos routes. Par conséquent, le Grandland atteint les 100 km/h en 9 secondes et c’est en partie pour cette raison qu’il s’en est tenu à une consommation de 18 kWh/100 km malgré un tronçon à plus de 150 km/h sur l’Autobahn allemande. Le Grandland est donc plutôt une voiture raisonnable, qui privilégie le confort et la commodité à la sportivité.
Conclusion
Il est difficile de se démarquer dans la jungle des produits Stellantis, mais l’Opel Grandland réussit à être une voiture familiale pratique avec des choix singuliers. D’ailleurs, ceux qui ne veulent pas d’un Grandland tout électrique peuvent opter pour la variante hybride rechargeable (195 ch, 87 km d’autonomie électrique) ou mild hybrid (136 ch).
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