
L’Union européenne a confirmé il y a quelques semaines que les voitures électriques construites en Chine seraient soumises à des droits d’importation supplémentaires. Ceux qui pensaient que le gouvernement chinois se contenterait d’acquiescer à cette mesure seront déçus
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Depuis le 5 juillet, les véhicules électriques (EV) construits en Chine sont soumis à des droits d’importation supplémentaires. Ces droits varient d’une marque à l’autre et font suite à une enquête qui a révélé que le gouvernement chinois subventionnait ses propres constructeurs automobiles afin de faciliter la vente de ses propres EV en Europe. Lin Jian, porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, a qualifié la mesure prise par l’Union européenne le mois dernier de « mauvaise décision et d’acte de protectionnisme ». Aujourd’hui, la Chine intente également une action en justice.
En effet, le gouvernement chinois a demandé à l’Organisation mondiale du commerce de faire toute la lumière sur cette affaire, obligeant la commission de règlement des litiges de l’Organisation mondiale du commerce à enquêter. Le pays estime notamment que les actions de l’UE ne reposent sur aucune base factuelle et juridique.
Entre-temps, la Chine a pris des contre-mesures, y compris des mesures de rétorsion contre les industries européennes de l’agriculture et de l’aviation, tandis que les États-Unis s’attaquaient eux aussi aux importations d’EV chinois. Le début d’une guerre commerciale ?
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