Pas moins de 1.200 journalistes et autres influenceurs étaient présents au Salon de l’Auto de Bruxelles, à l’occasion de la journée dédiée à la presse, vendredi dernier. Si la majorité des participants étaient belges, pas mal d’organes de presse étrangers avaient envoyé des représentants au Heysel. Environ un tiers, nous dit-on du côté de Febac, l’organisateur de ce Salon. Qu’en ont-il pensé ?
En l’absence d’autres salons automobiles européens, à part un Mondial de l’Automobile, à Paris, bien léger de l’avis de tous, il était intéressant d’observer le regard porté par la presse internationale sur le Salon de l’Auto de Bruxelles. Nous avons parcouru la presse française, représentée en masse vendredi dernier, lors de la traditionnelle “journée presse” du Salon de l’Auto, à Bruxelles.
https://www.fleet.be/les-vedettes-du-salon-de-lauto-de-bruxelles/?lang=fr
“Vous ne devriez pas être déçu”
L’un des titres phares du paysage des médias automobiles français, L’Argus, entame notre tour d’horizon en douceur. “L’édition 2023 du Salon de Bruxelles accueille un panel de constructeurs bien plus large que le dernier Mondial de Paris. Même si les vraies premières mondiales demeurent rares, de nombreuses nouveautés seront ainsi visibles pour la première fois lors de cet événement.”
Ceci, c’est dans l’introduction. Car la conclusion dit ceci : “Si vous pouvez vous rendre sur place, vous ne devriez donc pas être déçu.”
“Une belle résistance”
“L’Automobile Propre” n’est sans doute pas le média français le plus réputé, mais il fait référence lorsqu’on évoque la voiture et la mobilité électriques. En introduction d’un article cherchant à donner un aperçu des nouveautés électriques présentes à Bruxelles, le journaliste Florent Ferrière écrit ceci :
https://www.fleet.be/salon-de-bruxelles-la-jeep-avenger-sempare-du-titre-de-car-of-the-year-2023/?lang=fr
“Les grands salons automobiles, c’est fini ? Non, certains font une belle résistance, à l’image de celui de Bruxelles. Ouvert du 14 au 22 janvier, le show belge fait le plein de marques. Elles sont d’ailleurs toutes présentes, ou presque (il manque juste Mercedes dans les grands noms). On a presque eu une impression d’ancien temps en faisant le tour des pavillons bien garnis, après avoir pris l’habitude de parcourir des salons au programme très léger, comme le dernier Mondial de l’Automobile.“
“Le déplacement vaut le coup”
Automobile Propre poursuit :
“Si Bruxelles fait figure d’exception, c’est parce ce salon pèse lourd sur les ventes de voitures réalisées en Belgique. Ne pas venir, c’était donc prendre le risque de rater des clients ! Mais l’événement n’est pas auto-centré sur le marché belge, il a une portée européenne. Il est ainsi le théâtre de plusieurs premières mondiales ou européennes.”
Il invite même, au passage, les frontaliers à se rendre à Brussels Expo : “Si vous habitez non loin de la frontière belge, le déplacement vaut le coup.”
“Un événement fédérateur”
“L’Automobile Magazine” est plus sobre dans le ton, mais le message est bien présent : “En plus du sacre de la Voiture de l’Année 2023, cette centième édition du salon de Bruxelles ne manque pas de faire le plein de nouveautés. Une première mondiale, 12 premières européennes et surtout, la présence d’un très grand nombre de constructeurs automobiles. Un évènement fédérateur.”
Ce qui nous a surtout marqué dans cet article justifiant à souhaits que le succès bruxellois est lié à son empreinte très commerciale, c’est son titre : “Salon de Bruxelles (2023) : et si c’était le meilleur des salons automobiles européens ?“
“Ce salon fera date”
Sous le titre “Salon de l’Auto de Bruxelles : courez-y”, la rédaction de Caradisiac donnerait presque le seum à son public. Jugez plutôt de par ces morceaux choisis :
“L’avis de la rédaction est unanime : ce salon fera date et pourrait bien ouvrir une nouvelle ère.”
“Plus de 50 marques, des nouveautés, beaucoup de modèles présentés, on en prend plein les yeux au salon de Bruxelles.”
“Nous pouvons vous le dire d’emblée : si l’objectif des organisateurs du salon était de frapper un grand coup, et d’essayer de s’imposer comme la future référence des salons européens, leur pari semble bien gagné.”
“Un peu de baume au coeur”
Et Caradisiac ne s’arrête pas en si bon chemin…
“Il reste qu’après le dernier triste salon de Paris, Bruxelles nous met un peu de baume au cœur. Et n’allez pas nous dire que c’est un salon de concessionnaires. Certes, les stands ne sont plus à trois étages. Mais ce ne sont pas non plus de petits stands dignes d’une manifestation régionale. Les constructeurs présents se sont engagés et n’ont pas fait les choses à moitié. Au passage, on signale par exemple que toutes les marques de Stellantis sont présentes (contrairement à Paris).”
“On parie que ce salon va s’imposer comme « LE » salon européen dans les années à venir.”
https://www.fleet.be/des-premieres-mondiales-et-des-concept-cars-au-salon-de-lauto-a-bruxelles/?lang=fr
“Il offre tout”
Il est temps de mettre fin à notre sentiment de fierté belgo-belge avec cet article. Un papier posté par le quotidien frontalier “La Voix du Nord”. Son titre : “La visite du Salon de l’auto de Bruxelles: show intégral”.
“Entre nouveautés, supercars et concepts, il offre tout ce que les passionnés de voitures attendent de ce type d’événement.”
“Montée en puissance de Bruxelles”
Toujours dans la Voix du Nord :
“Quelques mois après un Mondial de Paris au rabais qui ne présageait rien de bon pour l’avenir des grands salons « à l’ancienne », le Salon de Bruxelles prouve que l’on peut encore attirer des constructeurs sur un grand événement.” (…) “Autre signe révélateur de la montée en puissance de Bruxelles : le titre de Voiture de l’année y a été décerné pour la première fois.”
Désormais, il faut croiser les doigts pour que cette 100e édition du Salon de l’Auto rencontre un succès d’affluence. Les résultats du premier week-end semble pour le moins encourageant.
#Auto