Le MR était probablement le seul (grand) parti francophone à ne pas s’être exprimé sur le dossier des voitures de société et de leur coût ces derniers jours. Hier, sur le plateau des “Décodeurs” (RTBF), la ministre fédérale du Budget, Sophie Wilmès (MR), a été amenée à se prononcer.
“Cela reviendrait à toucher au salaire des gens”
En effet, on le sait, lors du prochain conclave budgétaire, le gouvernement fédéral devra probablement réajuster son budget à concurrence de quelque 2 milliards d’euros. Dès lors, le journaliste pose la question : “Pourrait-on lever de nouvelles taxes, par exemple sur la fiscalité automobile. On sait que la Commission européenne trouve le régime belge des voitures de société trop favorable. Que dit le MR ?”
Réponse de Sophie Wilmès : “Le MR et le gouvernement se sont attelés, avec efficacité d’ailleurs, à diminuer le coût du travail. Et donc, quand on considère que la voiture de société fait partie du package salarial, l’idée n’est évidemment pas de toucher à cet avantage. Car cela reviendrait à toucher au salaire des gens. Ce n’est pas l’objectif.”
Et que propose-t-on du côté de l’Open VLD ?
Le parti libéral flamand amène une nouvelle idée sur la table : donner le choix entre la voiture de société, les transports en commun (via un budget mobilité) ou l’équivalent de la valeur de la voiture en salaire net.
N’est-ce pas un peu naïf de la part de l’Open VLD ? En effet, l’avantage “voiture de société” n’est-il pas sensé contourner dans une certaine mesure le coût exorbitant des salaires en Belgique ?
#Fleet Management