Le budget mobilité se fait attendre, mais pas les initiatives pionnières en la matière… Nous l’évoquions déjà en septembre; aujourd’hui, ça se concrétise : Touring est en train de tester une application mobile intégrant tous les services de mobilité. Entamé en avril, il s’achèvera fin juin.
Objectifs : considérer la mobilité comme un service et convaincre davantage d’usagers de la route d’utiliser d’autres formes de mobilité que la voiture.
Pour ce test, quelque 100 volontaires gantois ont été divisés en trois groupes. Chacun de ces groupes a reçu un budget mobilité mensuel respectif de 150, 250 et 350 euros, des montants définis selon leur voiture et le nombre moyen de kilomètres parcourus. L’application mobile aide ces volontaires à trouver et payer les connexions en trams et en bus, mais également les services de navettes, les taxis, les locations de vélos et de voitures, les véhicules partagés ou encore les parkings. Pour la SNCB, les négociations sont encore en cours.
Dans ce projet d’application mobile (dont des formes similaires fonctionnent déjà à Göteborg en Suède et à Helsinki en Finlande), Touring reçoit l’appui du département Géographie de l’Université de Gand (UGent), qui se charge de la coordination et du suivi des résultats du test. Le professeur Frank Witlox a déjà extrapolé quelques informations : “Certains utilisent l’application pour des considérations idéologiques car ils veulent d’une mobilité plus durable, alors que d’autres y recourent plutôt pour des raisons financières”.
Cette application permet aux entreprises fournissant les services d’avoir une vue sur les besoins des utilisateurs. Il est par exemple apparu qu’il y avait un manque de vélos cargos électriques.
Anvers et Bruxelles semblent déjà intéressées par le projet.
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