Honnêtement, il a fallu un certain temps avant que l’on commence à apprécier la Toyota Prius. À la fin des années 1990, elle a rendu la conduite écologique accessible, mais pas vraiment sexy. Pendant quatre générations, elle a pourtant travaillé son image de voiture écologique et fiable… pour désormais aborder ces qualités sous un angle différent !
Tout le monde ne collerait pas immédiatement un badge Prius sur la voiture aux lignes épurées que l’on voit sur les photos. Une carrosserie séduisante aux lignes épurées, à la signature lumineuse marquante et à la ligne de toit légèrement descendante. Si la première Prius n’était pas une reine de beauté, la cinquième génération est définitivement la reine du bal de fin d’année. elle a su souffrir pour être belle !
Ainsi, le long pilier A ne permet pas une visibilité parfaite dans les coins et la ligne de toit descendante n’avantage pas les passagers arrière de plus d’1m80. Le volume du coffre augmente de 33 litres, pour un total de 284 litres avec les sièges arrière en position verticale, mais ce n’est pas non plus très réjouissant.
Deux écrans
Le reste de l’habitacle est au point, notamment au niveau de l’infodivertissement, Toyota ayant fait un grand bond en avant ces dernières années. Un écran de 7 pouces qui sert de compteur est associé à un second écran de 12,3 pouces avec le dernier système d’info-divertissement de la marque. Graphiquement, c’est un beau pas en avant et heureusement associé à de nombreux boutons. De plus, Android Auto avec câble et Apple CarPlay sans fil sont de série. Le reste de la finition est plus que correcte, avec des matériaux solides et seulement un peu de plastique plus dur à l’occasion.
PHEV uniquement
Encore une petite révolution dans la Prius : la version hybride auto-rechargeable, qui a longtemps été la marque de fabrique de la marque et de la voiture, n’est plus commercialisée dans notre pays. Vous ne pouvez donc opter que pour une version hybride rechargeable. Grâce à une batterie de 13,6 kWh, elle atteint théoriquement 72 km en mode électrique, une distance qui est également réalisable en pratique grâce à l’excellente ligne de la voiture. De plus, une fois la batterie vide, vous bénéficiez de l’expertise de Toyota en matière d’auto-recharge des hybrides, ce qui permet de maintenir la consommation à un niveau très bas. Après une semaine d’essai, au cours de laquelle nous n’avons certainement pas pu recharger tout le temps, l’ordinateur de bord indiquait 2,3 l/100 km.
Par ailleurs, le groupe motopropulseur développe 223 ch grâce à la combinaison d’un moteur électrique et d’un moteur à essence à quatre cylindres. 0-100 km/h ? En 6,8 secondes seulement ! L’insertion dans le trafic se fait sans effort et la tenue de route est également bonne grâce au centre de gravité bas. Seul l’amortissement pourrait être un peu plus souple, en ce qui nous concerne. Sur les routes typiquement belges, on remarque que l’amortissement est assez sportif.
Conclusion
La Toyota Prius change légèrement d’orientation dans sa cinquième génération. Un nouvel habit qui lui va… comme un gant. Plus croustillante que jamais, avec un intérieur contemporain qui ne présente que quelques défauts. Et une belle tenue de route… De plus, les PHEV restent toujours aussi intéressants dans les flottes d’entreprises.
Photos de la Toyota Prius
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