
Dans l’objectif de permettre à tous de pouvoir jouir d’une mobilité électrique abordable, l’ACEA prône l’adoption du leasing social et y va de ses propres recommandations afin que les pays membres l’adoptent dans les meilleures conditions.
L’achat d’un véhicule 100 % électrique représente encore un budget conséquent, surtout chez les particuliers. Pour y remédier, le leasing social peut être une solution et « représente une opportunité importante pour améliorer l’accessibilité et l’abordabilité de la mobilité durable, en particulier pour les populations vulnérables confrontées à des difficultés financières. » C’est ce qu’on peut lire dans le dernier communiqué de presse de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, qui donne ses recommandations pour les pays membres en vue de faire le pas vers cette dipsoition dans un cadre défini.
Économie et accessibilité
L’ACEA insiste sur l’obstacle que représente le coût d’achat et sur l’inaccessibilité actuelle de ces véhicules. Le leasing social est la solution pour offrir cette mobilité à toute une population. « Les programmes de location sociale doivent avant tout viser à répondre aux besoins des segments vulnérables de la population, ainsi que des ménages, entreprises et microentreprises ayant besoin de passer aux VE. Les critères d’éligibilité spécifiques doivent être définis par chaque État membre en fonction de leur contexte social et économique local.«
Sur le plan tarifaire, l’ACEA prône logiquement un prix abordable avec un soutien financier : « Au lieu de plafonner les prix de manière générale, il serait plus efficace de soutenir une proportion significative du loyer mensuel, afin de permettre à un plus grand nombre de conducteurs issus de milieux vulnérables de participer sur une période prolongée. »
Un soutien pour les PME
En Belgique, l’électrification de masse passe majoritairement par les flottes des entreprises. Pourtant, toutes les entreprises ne peuvent se permettre de s’offrir ou d’offrir à leurs employés un véhicule 100 % électrique. Là aussi, l’ACEA recommande de passer par le leasing social : « Les programmes de location sociale doivent être étendus aux petites et moyennes entreprises, y compris les microentreprises, afin de soutenir leur transition vers des véhicules zéro émission, qu’ils soient légers ou lourds. »
Une stratégie à optimiser
Cependant, quelques pays membres ont déjà essayé d’apporter des solutions propres pour encourager l’adoption de VE, que ce soit pour les particuliers ou les professionnels, pas plus loin que chez nous avec une législation fiscale avantageuse et l’incitative financière en Flandre. Des dispositions qui représentent un coût et qui sont in fine abandonnées, comme en Allemagne.
Pour pallier cela, l’ACEA recommande de mettre en place une vraie stratégie optimisée : « Bien que ce fonds soit une source importante, il est essentiel d’explorer d’autres instruments financiers. La location sociale doit être perçue comme une composante essentielle d’une stratégie plus large de déploiement des VE, avec un éventail de mesures de soutien pour tous les segments de la société. »
Enfin, l’ACEA encourage le leasing social dans un but écologique afin de réduire les émissions de CO₂ de chacun sans laisser la précarité s’installer. « En appliquant ces recommandations, les décideurs politiques peuvent mettre en place des programmes de location sociale efficaces et durables, qui promeuvent activement l’équité sociale et dynamisent le marché des véhicules électriques. Le leasing social est un outil positif pour lutter contre la précarité en matière de transport […] afin que les bénéfices de la mobilité propre profitent à l’ensemble de la société, et en particulier aux plus vulnérables. »
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