Maintenant que la première moitié de l’année est écoulée, les sièges des importateurs belges analysent fébrilement les chiffres d’immatriculation de la fédération automobile FEBIAC. Est-ce que Volkswagen et Renault continuent à se chamailler en tête du peloton ? BMW reste-t-elle cantonnée à la troisième place ? Quel est l’impact des nouveautés qui ont inondé notre marché ?
Débutons par les bonnes nouvelles (pour le secteur automobile, du moins) : la hausse que connaît le marché depuis quelques temps se poursuit en 2018. Avec 331.369 automobiles immatriculées au premier semestre, le marché automobile belge progresse de 2,8 %, la croissance atteignant même 7,9 % du côté des deux roues.
Volkswagen domine
Contrairement à 2017, lorsque Volkswagen se voyait ôté le pain de la bouche par Renault, le premier semestre n’a pas joué à la grande faucheuse, pas même à l’égard des nouveautés de la gamme (T-Roc, Tiguan Allspace), bien au contraire ! Selon le porte-parole de la marque, Jean-Marc Ponteville, les valeurs sûres de Volkswagen (telles la Polo et la Golf) continuent à progresser, alors que les nouveautés font leur petit bonhomme de chemin. Renault doit donc se contenter d’une seconde position… et envisager que récupérer un retard de 3.000 unités sera des plus complexe. Renault est talonnée par Peugeot (qui repousse BMW du podium) et Opel, qui malgré des ventes en baisse (-11,7 %) garde une place dans le top 5.
Grandeur et décadence
Parmi les croissances les plus impressionnantes, celle de Jeep (+ 94 %) qui avec les Renegade et Compass a trouvé le point G de l’automobiliste belge. Seat (+ 47 %), Alfa Romeo (+ 26 %) et Jaguar (+ 24 %) clôturent six mois réussis, grâce aux lancements de nouveaux SUV (respectivement, les Arona, Stelvio et E-Pace), ce qui n’a rien de surprenant…
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