Après avoir quitté l’entreprise pendant un peu plus de dix ans, Alain Peers est revenu à ses premières amours en 2021 : BMW. Voici son point de vue sur l’année écoulée, riche en événements, et ses attentes pour 2022.
Quels conseils donnez-vous aujourd’hui à vos clients concernant leur car policy par rapport à il y a deux ans ?
Dans un premier temps, nous examinons naturellement la situation fleet du client. Est-on déjà passé au PHEV ou au BEV ? Parfois, nous remarquons que les clients veulent subitement passer au BEV, alors que cela n’est pas du tout nécessaire aujourd’hui. Jusqu’au milieu de 2023, il est toujours très intéressant fiscalement d’acheter des PHEV et à partir de 2023, la gamme de BEV sera encore plus large, ce qui facilitera grandement le choix. Aujourd’hui, nous sommes vraiment à un moment charnière qui, grâce à une bonne planification et une bonne communication de nos autorités, reflète une politique à suffisamment long terme et permet à chaque entreprise de se préparer de manière saine en termes de car policy et d’infrastructure de recharge.
Quel est votre avis sur la dégressivité de l’avantage fiscal pour les EV après 2026 ?
Quelque part, cette dégressivité pour les EV à partir de 2026 était à prévoir. À l’heure actuelle, il y a bien sûr l’objectif du gouvernement d’inciter les flottes à passer au PHEV/BEV avec un régime fiscal plus favorable par rapport aux moteurs à combustion ICE traditionnels, mais une fois l’EV généralisé, il me semble logique qu’il suive à nouveau une dégressivité plus classique pour que cela reste finançable à l’avenir.
Quelles sont les principales préoccupations de vos clients dans la transition vers une flotte de véhicules entièrement électriques ?
Aujourd’hui, tous les clients fleet se demandent comment le gouvernement va faire pour que toutes les voitures électriques soient rechargées au domicile des conducteurs. Il est relativement facile de déployer une infrastructure de recharge sur le site de l’entreprise, mais pour les conducteurs qui habitent en ville ou en appartement, cela suscite déjà beaucoup plus d’inquiétudes pour l’employeur.
Le Salon de l’Auto de Bruxelles a-t-il encore un avenir à long terme ?
Personnellement, je suis un fervent défenseur du Salon de l’automobile car en tant qu’importateur, vous pouvez y montrer toutes les nouvelles voitures au grand public et vous avez la possibilité de recevoir tous vos clients de manière agréable et dans un délai relativement court pour les discussions portant sur l’année suivante.
Que retiendrez-vous de l’année 2021 et qu’attendez-vous de 2022 ?
2021 a de nouveau été une année passionnante et stimulante, et cette année s’achèvera avec des chiffres de vente incroyablement solides pour BMW Group Belux.
Par ailleurs, j’espère bien sûr que nous maîtriserons mieux la situation sanitaire en 2022 afin que notre quotidien ne soit plus impacté si fortement et évidemment que tout le monde reste en bonne santé et ne souffre pas trop de la Covid.
#Auto