La fiscalité des voitures de société est un succès du point de vue écologique, la part de l’électrique ne cessant d’augmenter. Ce n’est pas encore le cas pour les camionnettes. Aujourd’hui, seuls 3,6% des utilitaires légers nouvellement achetés sont des modèles électriques. La vice-première ministre Petra De Sutter (Groen) veut changer cela.
Ce faisant, De Sutter s’intéresse – comment pourrait-il en être autrement – à la fiscalité : les camionnettes à moteur à combustion devraient devenir moins intéressantes fiscalement, à l’inverse des modèles zéro émission (EV ou hydrogène) qui resteraient intéressants.
La politicienne Groen propose deux mesures qui permettraient également d’orienter les flottes de véhicules utilitaires légers vers des alternatives plus écologiques :
- D’une part, augmenter temporairement la déduction pour investissement pour les camionnettes sans émission de 8 à 40 %.
- En revanche, limiter la déduction des coûts pour les camionnettes fonctionnant au carburant conventionnel, mais pas tout de suite. La ministre propose de ne le faire qu’à partir de 2028, histoire d’encourager d’abord l’alternative écologique avant de passer à la “punition”.
Cela va-t-il se concrétiser ?
Il reste à voir si la proposition de la ministre de la fonction publique, des entreprises publiques, des télécommunications et des services postaux deviendra réalité. Il faudrait pour cela que Mme De Sutter parvienne à en faire une proposition neutre sur le plan budgétaire dès la première année, ce qui est difficile étant donné qu’elle ne prévoit la limitation de la déduction des coûts pour les véhicules à moteur à combustion interne qu’à partir de 2028.
Aujourd’hui déjà, un nombre croissant de camionnettes électriques sont livrées, la dernière livraison importante en date étant une grande flotte de 100 Ford e-Transit chez DHL, tandis que les constructeurs élargissent leur offre pour inclure des véhicules utilitaires légers électriques et à hydrogène.
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