« Une fiscalité monstrueusement complexe », une « mobilité synonyme d’immobilité » ou encore « un budget mobilité détourné de son objectif » : dans ce nouvel épisode du podcast FLEET.be, enregistré à la D’Ieteren House, Denis Gorteman, CEO de D’Ieteren, revient avec franchise et sens de la formule sur les grands piliers de la maison bicentenaire. Entre tradition familiale et vision d’avenir, il détaille les mutations profondes opérées ces dernières années, sans rien éluder des défis de la mobilité en Belgique.
Accueillis à la D’Ieteren House, symbole de l’unification des équipes du groupe, nous avons exploré avec Denis Gorteman les multiples facettes d’un acteur-clé du secteur automobile belge. Depuis sa grande restructuration du réseau lancée en 2014 – aujourd’hui saluée jusqu’au sein du groupe Volkswagen – jusqu’à l’acquisition ciblée de concessions sur l’axe Bruxelles-Anvers, D’Ieteren a su anticiper les chocs successifs (Dieselgate, Covid…) en consolidant ses forces.
Plus qu’un importateur, D’Ieteren s’affirme désormais comme un intégrateur de services de mobilité. Grâce à des entités comme Poppy, Taxis Verts ou D’Ieteren Energy, l’entreprise accompagne les évolutions des besoins de ses clients, dans une logique d’adaptation continue. La “LabBox”, pépinière de start-ups, est devenue un vivier de scale-ups gérées avec de nouveaux talents.
Avec un sens assumé de la punchline, Denis Gorteman évoque une « fiscalité monstrueusement complexe », une « mobilité synonyme d’immobilité » et un « budget mobilité détourné de son objectif ». Pour lui, la clé reste « la simplicité et l’union des modes, au service d’une mobilité fluide et durable pour toutes et tous ».
Et l’avenir ? « Les pages se tournent », dit-il en souriant, sans regrets, mais avec la volonté de bâtir, encore. « Le passé n’a jamais eu un si bel avenir »…
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