Avec la Ford Mustang Mach E, Bart Van Rossen dispose d’une arme qui peut faire mouche dans les flottes. Ce modèle électrique n’est en réalité qu’un premier pas vers une électrification massive dans les années à venir. Le fleet Manager de Ford se montre en tout cas ambitieux pour 2022.
Quels conseils donnez-vous aujourd’hui à vos clients concernant leur car policy par rapport à il y a deux ans ?
Ne faites rien à la hâte. La fiscalité est claire pour les prochaines années et cela donne à chacun le temps de planifier cette transition vers l’électrification complète. Il est important de rappeler, cependant, que les PHEV restent intéressants pour les commandes jusqu’à mi-2023. Car outre l’optimisation fiscale, le délai de livraison est également un facteur important. C’est pourquoi il est important d’évaluer cette transition en termes de disponibilité. Ford a fait certains choix stratégiques, et le type de motorisation actuel a une influence importante sur le délai de livraison.
Quel est votre avis sur la dégressivité de l’avantage fiscal pour les EV après 2026 ?
Cette transition vers les véhicules électriques est actuellement encouragée, mais l’État veut bien sûr aussi préserver ses recettes à l’avenir. Ce qui est positif, c’est que, pour la première fois, cet aspect est clairement communiqué. Chacun sait qu’au bout du compte, le gouvernement s’assurera que le projet de loi lui convient.
Le budget mobilité suscite-t-il un intérêt marqué chez vos clients ou la voiture de société reste-t-elle indétrônable ?
Pour l’instant, l’intérêt pour une voiture de société est encore élevé, mais cela pourrait changer en fonction de la situation du travail à domicile après le Covid.
Quelles sont les principales préoccupations de vos clients dans la transition vers une flotte de véhicules entièrement électriques ?
Les principales préoccupations concernent l’autonomie ainsi que l’infrastructure de recharge. Dans les deux cas, nous avons de très bonnes solutions pour répondre à ces préoccupations. Et c’est très important pour guider nos clients dans l’utilisation d’un EV. Comme le préchauffage ou le refroidissement de votre voiture pendant qu’elle est encore connectée à votre station de recharge. C’est important, par exemple, pour obtenir l’autonomie maximale.
Le Salon de l’Auto de Bruxelles a-t-il encore un avenir à long terme ?
En ce qui me concerne, le Salon de l’Auto a certainement un avenir. Impossible de remplacer ce luxe de voir toutes les nouveautés en un seul endroit et en un seul jour. En outre, c’est aussi une occasion unique pour tous les acteurs du marché fleet de se voir dans un délai relativement court. Nous nous réjouissons déjà du Salon de 2023.
Que retiendrez-vous de l’année 2021 et qu’attendez-vous de 2022 ?
Secrètement, tout le monde avait espéré que 2021 aurait apporté un peu plus de stabilité. Malheureusement, il s’agit encore d’une année mouvementée, mais néanmoins très réussie. Pour 2022, j’attends surtout le moment où nous pourrons annoncer nos nouveautés à nos clients.
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